La peine te prépare à la joie.
Elle évacue violemment toute chose de ta maison
Elle évacue violemment toute chose de ta maison
afin que la nouvelle joie puisse trouver de la place pour entrer.
Elle secoue les feuilles jaunes de la branche de ton cœur
Elle secoue les feuilles jaunes de la branche de ton cœur
afin que les feuilles vertes et fraîches puissent pousser à leur place.
Elle tire les racines pourries
afin que les racines cachées dessous
aient la place de pousser.
Quelle que soit la peine qui agite ton coeur,
Quelle que soit la peine qui agite ton coeur,
de bien meilleures choses prendront sa place.
.
Rûmi
.
Mémoire de feuille
RépondreSupprimerpour veiller sur les bourgeons
en devenir
:-)
L'aïeule qui protège les plus jeunes... :-)
SupprimerMerci pour tes mots, toujours bien choisis...
et belle journée printanière !
je préfère accéder à la joie sans subir la peine... mais je ne suis pas la dernière feuille, je suis tombée , il y a longtemps déjà.
RépondreSupprimerOn est peu nombreux à la rechercher, la peine...
Supprimermais parfois elle s'invite...
et alors, on essaie de voir où elle peut nous mener...
..ça m'est arrivé souvent, car, moi non plus,
je ne suis pas de la "dernière feuille"... ;-)
Bises.
Un superbe texte de Rumi pour nous parler de la vie. Et une superbe image pour illustrer l'éternel renouvèlement qui s'annonce. Je viens de perdre mon frère. Une "peine" trop récente pour que "les feuilles vertes et fraîches puissent" déjà "pousser"
RépondreSupprimerMais malgré tout, je guette avec une certaine avidité les bourgeons de mon prunus qui sont sur le point de s'ouvrir. Et l'amour continuera à nous relier à tous nos aimés en toutes saisons.
Bonne semaine, La Licorne. Bises.
Merci de me partager cela, Fifi...
SupprimerJe suis de tout coeur avec toi...
Les peines sont comme le reste, elles ont leur développement...
elles croissent et décroissent...et il faut les laisser "suivre leur cours"...
Moi aussi, je guette la floraison de mon prunus (il vient de geler pendant plusieurs jours, ici, j'espère que cela ne l'affectera pas trop...).
A plus pour de jolies photos !
Bises très chaleureuses.
Un souffle de vent, et la feuille va s'envoler pour laisser sa place à de nouvelles.
RépondreSupprimerC'est pour ça que j'ai pris la fffffoto avant... ;-)
SupprimerC'est un très beau texte qui me fait penser à un passage d'un livre que j'avais noté, car il avait résonné en moi. Le voici : "Ne jamais refouler ses douleurs, car elles nous sauvent de la torpeur. Nos périodes de découragement sont les plus importantes, car nous repartons vers notre idéal avec une énergie décuplée."
RépondreSupprimerBelle fin de journée La Licorne !
C'est un sage conseil et une grande vérité, mais on a tendance à les refouler quand même...pour la simple raison que...ça fait mal !
SupprimerC'est un travail de longue haleine que d'accueillir les douleurs comme nous accueillons les joies, et les périodes difficiles comme les périodes bénéfiques...
Merci de ton passage, Florinette et merci pour tes conseils de lecture !
Bises.
Un très joli texte pour accompagner ces deux chouettes photos.
RépondreSupprimerMerci Lannic.
SupprimerBeaucoup de feuilles sèches sont restées accrochées aux branches cet hiver et le printemps nous les montre avec contraste et force...
RépondreSupprimerMessage de mère nature à découvrir.
Merci pour les mots et l'image. Très touchée.
Mère Nature nous dit que nous ne devons pas nous accrocher au passé, nous devons laisser venir ce qui doit venir...même si ça passe par la "perte" de ce à quoi on tenait...
SupprimerCe texte est fort...il touche à nos noeuds douloureux, à nos peines inconsolables...il me touche aussi, bien sûr.
Je te souhaite plein de joies...printanières, Leelou,
et du soleil dans le coeur !
Une obstinée qui ne voit pas venir le printemps...
RépondreSupprimerObstination, en effet...
SupprimerA ne pas lâcher et à vivre jusqu'au bout...
On devrait en prendre "de la graine"...:-)
les feuilles marcescentes , flétries, des chênes et des hêtres , restent attachées aux branches durant le repos végétatif, elles ne tombent que lors de la repousse des nouvelles feuilles au printemps . Ces feuilles desséchées aux couleurs cuivrées sont très belles, et s'enroulent parfois sur elles même . Belles à la toute fin de leur vie pour accueillir les jeunes pousses fragiles et tendres … un beau symbole ! J' ai photographié récemment deux feuilles desséchées enroulées l'une dans l'autre, blotties tendrement.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte et ces photos.
Merci Anda pour ce que tu dis...c'est bien ça qui m'a attirée, quand j'ai photographié cette feuille...sa "marscescence" (mars-essence"...? ;-)
SupprimerIl y a une beauté toute particulière qui émane de ces "désséchements"...
Belle journée et belles photos ! :-)
La dernière feuille pour nous rappeler qui nous sommes, ce que nous avons été, ce que nous redeviendrons, mais autrement, parce que le printemps de chaque renaissance amène de nouvelles pousses qui enrichissent l'ensemble et ainsi sans cesse de départs en renaissances, nous devenons « plus ».
RépondreSupprimerJusqu'à quand… ? jusqu'à ce que vie s'en revienne…
C'est le grand cycle de la vie...croissance et décroissance...vie et mort...à l'infini...perpétuel changement, pour un perpétuel renouvellement...
SupprimerJe te souhaite plein de petits renouveaux aujourd'hui ! :-)