Toutes ces brumes
Issues de nos chagrins
Tous ces orages
Qui bataillent entre nos tempes
Toutes ces ombres
Qui emmurent l'espérance
Tous ces cris
Qui entravent notre chant
Toutes ces craintes
Qui retiennent nos pas
Toutes les clartés
Qui naissent de ces remous !
Andrée Chedid
.
Chaque poème d'Andrée Chédid est immense.
RépondreSupprimerJe trouve aussi...
SupprimerEt si tu l'aimes, réjouis-toi,
tu vas avoir droit à une petite "série" ...:-)
le gris aussi, c'est la vie... les remous itou...
RépondreSupprimersourires multicolores à vous !!
Comme disait Goldman, la vie navigue "entre gris clair et gris foncé"...
SupprimerMerci pour tes sourires "arc-en-ciel" !
Je me joins aux hommages des lectrices et spectatrices de ton image.
RépondreSupprimerMerci pour ces belles alliances images et mots de ton blog.
Merci Fifi !
SupprimerLe mot "hommages" est peut-être un peu fort...;-),
mais j'apprécie...que tu apprécies ! :-)
Un peu pessimiste quand même !!
RépondreSupprimerOui...un peu.
Supprimerje trouve ta photo de nuages très belle, le texte assez triste , les nuages ne me gênent pas, ils sont la vie, font partie de nos paysages tout comme le soleil, on a besoin des deux ! bises
RépondreSupprimerIl faut les deux : les nuages et le soleil...
Supprimerce sont les contrastes qui font la vie...
Rien de pire qu'un temps qui ne change pas...
J'aime beaucoup cette photo, les nuages et leur relief.
RépondreSupprimerLes nuages c'est la vie. Sans eux, sans la pluie nourricière, il n'y aurait pas de vie.
J'ai passé des jours, l'été, dehors, jeune enfant allongé sur le dos immobilisé par la paralysie, sanglé sur un « chariot plat », à regarder le ciel changeant. C'est ainsi que j'ai appris à méditer.
Ce que j'apprécie dans le poème : la fin : sans les remous pas de clarté, pas de vie véritable, que des ciels bleus sous soleil de plomb asphyxiant, ou du gris uniforme sur tristesse envahissante.
La vraie vie est à l'image de ta photo. Autre chose relève du rêve.
Moi aussi, ce que j'aime , c'est la fin du poème.
SupprimerParce que c'est seulement si l'on a exploré toutes les tristesses, et tous les remous, qu'on peut savoir (par contraste) ce qu'est la joie.
Espérons qu'aujourd'hui les clartés naîtront de ces remous !
RépondreSupprimerIl le faut .... :-)
Il y a urgence, en effet !
SupprimerJe le trouve plein d'espoir, moi ce texte! merci!
RépondreSupprimerBonne journée
Je suis heureuse de te l'entendre dire :
Supprimermon but n'était pas de "plomber" votre journée ! :-)
j'aime observer les nuages, suivre leur voyage dans le ciel, dériver sur leur dos vers des ailleurs inconnus ...
RépondreSupprimerLes poèmes d'Andrée Chédid sont beaux et profonds, au coeur de la vie . Celui-ci se termine sur une note d'espoir , de lumière ...comme une porte ouverte.
Amitiés
C'est ce que je ressens aussi...:-)
SupprimerLa profondeur des mots et la note de lumière finale...
Bises, Anda.
Le principal est que la lumière finisse par trouver son chemin.
RépondreSupprimerMais il est vrai que le chemin peut-être tortueux.
C'est ça...
Supprimeret ce sont les aléas du chemin qui sont formateurs.
Ne retenons que les clartés !
RépondreSupprimerPendant les remous, c'est difficile,
Supprimermais après, oui ! :-)
Résilience - pour utiliser un thème à la mode!
RépondreSupprimerTout ce qui ne nous tue pas...
Supprimernous rend plus "clairs" ! ;-)
Toi aussi
RépondreSupprimertu as la tête
dans les nuages ?
Ben, oui !
Supprimer(et parfois plus haut encore...)