Même dans les pires conditions,
on peut toujours trouver
une "petite graine" de bonheur et de joie !
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Amitiés
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Même dans les pires conditions,
on peut toujours trouver
une "petite graine" de bonheur et de joie !
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Amitiés
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Y'a trois choses qu'on ne peut pas regarder en face :
le soleil, la mort et le dentiste.
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Alex Métayer
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J’ai voulu des jardins pleins de roses fleuries,
J’ai rêvé de l’Éden aux vivantes féeries,
Des lacs bleus, d’horizon aux tons de pierreries ;
Mais je ne veux plus rien ;
Il suffit que tu ries.
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Charles Cros
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Dans les grands déserts
et les hautes montagnes,
il existe un négoce étrange ;
on peut troquer le tourbillon de la vie
contre l'infinie paix de l'âme.
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Milarepa
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Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
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Paul Verlaine
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Nuages
Les nuages frôlent
Falaises et crêtes
Courtisent les vallées
Tracent sur plan d'azur
De brèves et blanches écritures
Détissées par le temps
Face aux montagnes
Qui surplombent nos saisons passagères
Nous sommes ces nuages
Entre gouffres et sommet.
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Andrée Chedid
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
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Arthur Rimbaud
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Toutes ces brumes
Issues de nos chagrins
Tous ces orages
Qui bataillent entre nos tempes
Toutes ces ombres
Qui emmurent l'espérance
Tous ces cris
Qui entravent notre chant
Toutes ces craintes
Qui retiennent nos pas
Toutes les clartés
Qui naissent de ces remous !
Andrée Chedid
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Andrée Chedid
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La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
Et la nature c’est toi-même.
George Sand
Il était une fois trois petits mulots qui s’affairaient dans les champs
en prévision de l’hiver. Le premier cherchait frénétiquement des
provisions et transportait toutes sortes de graines dans son trou. Le
deuxième battait la campagne en quête de tout ce qui pourrait lui
permettre de se protéger du froid, et il remplissait son terrier de
paille, de foin et de duvet. Et le troisième mulot? Lui, se promenait
de-ci de-là en regardant le ciel, goûtant au spectacle de la nature,
quand il ne s’allongeait pas pour se reposer un moment.
Ses deux laborieux compagnons le houspillaient en partant au travail et
lui disaient: » Quel paresseux tu fais! Si tu ne prépares pas l’hiver,
comment te débrouilleras-tu lorsque la bise sera venue? »
Mais le troisième mulot n’essayait même pas de se justifier.
Quand l’hiver arriva, les trois mulots s’abritèrent dans leur tanière
encombrée de provisions. Ils ne manquaient ni de vivres ni de literie
douillette, mais ils n’avaient rien à faire de toute la journée. Peu à
peu l’ennui s’installa, et ils ne savaient pas comment passer le temps .
Alors le troisième mulot commença à raconter des histoires à ses deux
compagnons: il leur parla de l’enfant qu’il avait vu au bord du champ
un après-midi d’automne, d’un homme qu’il avait observé près de la mare
un matin d’été. Il leur rapporta des conversations qu’il avait eues
avec d’autres mulots du champ voisin: il leur chanta la chanson d’un
oiseau qu’il avait entendue au printemps….
C’est à ce moment là seulement que les deux mulots travailleurs
comprirent que pendant toute la belle saison leur compagnon avait
recueilli des rayons de soleil pour les aider à passer agréablement
l’hiver.
…si certaines activités semblent n’avoir aucune utilité pratique, elles peuvent apporter la paix et l’harmonie à l’âme .
Yu Dan
"Le bonheur selon Confucius"
Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose
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Guillaume Apollinaire
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