Nos pieds veulent marcher dans l’herbe fraîche,
nos jambes veulent courir après les cerfs,
et serrer le ventre des chevaux,
battre l’eau derrière nous
nos jambes veulent courir après les cerfs,
et serrer le ventre des chevaux,
battre l’eau derrière nous
pendant que nous écarterons
le courant avec nos bras.
le courant avec nos bras.
Par tout notre corps,
nous avons faim
d’un monde véritable.
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Jean Giono
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Jean Giono
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Coïncidence ? Je lis « Colline » en ce moment. (de la « Trilogie de Pan »)
RépondreSupprimerReste que : qu'est-ce donc « un monde véritable » ?
Peut-être celui où on est véritablement présent à lui. C'est-à-dire vivre et pénétrer l'instant tel qu'il est, et pas tel qu'on le rêverait.
Oui...
SupprimerEt c'est aussi, je crois,
un contact "direct" avec la nature (sans intermédiaire).
Giono semble assez "lu" en ce moment...
il a sans doute quelque chose à dire à notre époque...
Un texte qui donne envie de vivre!
RépondreSupprimerDe vivre, oui...
Supprimeret de vivre "dehors"...:-)
Marcher dans la nature, s'arrêter pour admirer une petite fleur ou lever les yeux pour voir les nuages, c'est un tout qui rend la vraie vie sans fioriture. Quel bienfait. Merci pour les mots de Jean Giono qui accompagnent cette belle photo.
RépondreSupprimerBisous La Licorne et bel après-midi ♥
C'est ce que je fais aussi...Denise. :-)
SupprimerLa version de Giono était un peu plus...sportive !
(mais ça revient au même)
Même si je ne fais pas de cheval, il me tarde de pouvoir refaire de belles balades dans la nature qui peut nous offrir beaucoup de beauté (pour peu que l'homme n'ait pas perturbé cela).
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