Le silence est la plus haute forme de pensée,
et c'est en développant en nous
cette attention muette au jour,
que nous trouvons notre place
dans l'absolu qui nous entoure.
Il nous appartient -
quand tout nous fait défaut
et que tout s'éloigne -
de donner à notre vie
la patience d'une oeuvre d'art,
la souplesse des roseaux
que la main froisse
en hommage à l'hiver.
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Christian Bobin
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Les roseau se regardent
RépondreSupprimerdans le miroir de la nuit
Même les roseaux ont leur part d'ombre
;-)
"Même les roseaux ont leur part d'ombre..."
Supprimerj'aime beaucoup ! :-)
Par tous les temps, les roseaux dorés comme les champs de blé offrent un graphisme de toute beauté. Droits ou courbés, ils sont magnifiques tout comme leur reflet. Les volatiles et grenouilles apprécient ce bel habitat. Merci pour ta belle photo et les mots de Christian Bobin.
RépondreSupprimerBonne journée
Graphiques et accueillants...
Supprimertels sont les roseaux...
(qui abondent près de chez moi).
un petit coucou... ;o)
RépondreSupprimerMerci, c'est sympa !
Supprimermurmure du vent
RépondreSupprimerentre les bras des roseaux
glissent des reflets
;-)
Un haïku bien trouvé...
SupprimerJe n'ai pas les mêmes bras qu'eux,
mais je t'embrasse, Anda !
J'aime beaucoup les roseaux. Ils ont un grand sens de l'adaptation. ils plient sans rompre !!
RépondreSupprimerUne grande qualité...
Supprimeret La Fontaine le pensait aussi ! :-)
J'adore ce graphisme... je les entends bruisser...
RépondreSupprimerTu as une bonne ouïe ! :-)
SupprimerPresque aussi dorés que les précédentes vieilles pierres.
RépondreSupprimerLe soleil peint en or tout ce qu'il touche...
Supprimer(un peu comme Midas, mais là, c'est inoffensif... :-)