Un être humain est une partie du Tout,
que nous appelons « l'Univers »,
une partie limitée dans le temps et l'espace.
Il s'éprouve lui-même, ses pensées et ses sentiments,
comme quelque chose de séparé du reste -
une sorte d'illusion d'optique de sa conscience.
Ce délire est une sorte de prison pour nous,
nous limitant à nos désirs personnels et à l'affection
pour quelques personnes les plus proches de nous.
Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison
en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser
toutes les créatures vivantes et toute la nature dans sa beauté.
Personne n'est capable d'y parvenir complètement,
mais l'effort pour un tel accomplissement est en soi
une partie de la libération et un fondement de la sécurité intérieure.
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Albert Einstein
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au-delà des barreaux , le ciel est bleu, les oiseaux chantent , l'herbe pousse ... oui ! sortir de ses petits tracas et voir la beauté extraordinaire partout .
RépondreSupprimerOui, passer la barrière et s'ouvrir à la vastitude du monde...
SupprimerBises, Anda !
:de quoi méditer ! Ta photo est saisissante et fait inévitablement penser à d'autres barbelés ( http://eperluette.over-blog.com/2013/10/le-pianiste.html )
RépondreSupprimerAnaud Desjardins : " Par définition, l'homme est situé dans l'espace et dans le temps et il n'accepte ni l'un ni l'autre. Dans l'espace, c'est-à-dire dans la multiplicité. Dans le temps, c'est-à-dire dans le changement. Tout être humain dès sa conception, dès qu'un ovule et un spermatozoïde ont fusionné, se trouve devenu une individualité parmi beaucoup d'autres (ô combien!) coupé du Tout ou de la Totalité, limité, défini, circonscrit, relatif, conditionné, ayant un début et allant vers une fin." (les chemins de la sagesse )
Merci Emma, pour cette belle citation d'Arnaud Desjardins...
SupprimerOui, notre naissance est une "plongée" dans l'espace-temps, dans l'illusion de la limitation et de la séparation...
Mais il est bon de se souvenir que notre essence, elle, est illimitée...et éternelle.
Et si nous faisions l'expérience qu'au bout des terres qui sont là en nous, il n'y a plus ni barbelés ni entraves. En nous habitue le Tout, n'en être qu'une toute toute petite parcelle suffit.
RépondreSupprimerJ'aime bien ton expression "au bout des terres qui sont en nous"...
SupprimerLe travail est sans doute de les parcourir...
et d'aller jusqu'au "bout" ... :-)
Pas facile de mettre les nuages en cage.
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